Pendant la petite enfance, l’imagination d’un enfant virevolte tel un papillon. Elle va là où elle veut, joyeusement et avec un bel enthousiasme, elle découvre la vie. À la bonne aventure, sans but ni calcul.
Mais bientôt, elle est prise dans les filets de l’éducation. L’éducation imposée des parents, l’éducation chouchoutée des grands-parents, l’éducation sans créativité de l’école, puis les règles et les routines en l’entreprise.
On lui indique l’orientation qu’elle doit prendre, les formes de pensées qu’elle doit adopter. Et ainsi de suite.
Alors l’imagination finit malheureusement par oublier qu’elle a des ailes.
Le but des Éveilleurs d’idées ® est de montrer que leurs ailes de l’imagination ne sont juste qu’engourdies, qu’elles n’attendent qu’une chose : s’ouvrir et retourner papillonner dans le monde des idées comme elles le faisaient quand elles étaient libres. C’est là notre rôle et c’est possible. Quand on leur ouvre de nouveau « leur zèle », les adultes ouvrent des yeux d’enfants
Non seulement Pascal y croit, mais à force d’y croire, il entraîne les autres à rebondir en enfance. Tous les samedis ,nous jouons avec lui avec des sacs de balles de mots. On se fait des cours de recréation. Parfois, on se chamaille, mais la vie nous a enseigné, elle, à éviter les coups idiots dans le pif. Au lieu de se plumer le chignon, on bricole des bouquets de souvenirs, des ressentis précieux, des envolées délirantes. On se moque des exactitudes, des modes. Notre verbe, à son niveau, toujours insuffisant mais volontaire, lutte contre les barbaries.
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